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 comme en poésie

revue trimestrielle de poésie

730 avenue Brémontier 40150 hossegor /j.lesieur@wanadoo.fr

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6 février 2020 4 06 /02 /février /2020 10:48

le numéro 80 de Comme en poésie est paru. 

 

Sommaire n° 80

Page 1/3 : La révolte JPL
Page 4/5 : Catherine ANDRIEU
Page 7 : Éric DAUSSE
Page 8 : Herve JAMIN
Page 9 : le poète inconnu JPL
Page 10/11 : Vincent CADET
Page 12/13 : Line SZÔLLÔSY
Page 14/20 : Faustin SULLIVAN
Page 21/23 : Morgan RIET
Page 24 : Guy CHATY
Page 25/26 : Claude ALBARÈDE
Page 27 : La révolte

Page 28/30 : Stéphane BRETON
Page : 31 : La révolte JPL
Page 32/34 : Isabelle LE TOULEC-KHETTAB
Page 34 : Bernard PICAVET
Page 35 : La révolte JPL
Page 36/37 : Cécile VOISET
Page 38/39 : Marc LIÊNET
Page 40/42 : Jean-Marc COUVÉ
Page 43: Irena A.PEREIRA GOUGE
Page 44/48 : Colin BERTRAND
Page 49 : POT AU FEU JPL
Page 50/51 : André NICOLAS
Page : Pierre MIRONER
Page 53 : Claude MINIÈRE
Page 54/55 : Jean CHATARD
Page 56/57 : Gérard LE GOUIC
Page 58/59 : Victor OZBOL

Page 60/61 : Pascal MORA
Page 62/63 : Hervé LESAGE
Page 64 : Mireille PODCHLEBNIK
page 65 : Hossegor JPL
Page 66/68 : La révolte JPL
Paage 69 : Jean CHATARD
Page 70/71 : Czeslav MILOSZ
Page 72/75 : CARTES LÉGENDÉES
Page 75 : Ludovic CHAPTAL
Page 76/77 ; Lectures de Jean CHATARD
Page 78/83 : LA CITÉ CRITIQUE J.P.L

 

La fronde la révolte le ras le bol

Le numéro 80, pour une revue de poésie, cela me parle. C’est 20 années d’efforts, de travail, de recherche, de contacts, d’amitié, avec des lecteurs et des lectrices, d’amour et de partage. Enfin cela représente une sorte d’institution que j’ai plaisir à prendre à bras le corps.
           Je veux aussi en faire un changement dans la teneur de la revue. J’inaugure
La révolte, la fronde, le ras le bol, une attitude de la revue qui va devenir, comme le titre l’indique, un peu plus qu’une passation de poèmes anthologiques mais un organe plus revendicatif sur ce qu’est la poésie du 21 ème siècle.
C’est présomptueux mais comme il ne me reste plus plusieurs décennies d’exister je tente de faire dans l’utile tout en gardant l’agréable.
Il deviendra donc à vous poètes/lecteurs de m’aider par vos textes, vos aides et vos idées, qui devraient concourir à faire de Comme en poésie un revue presque nouvelle.
LE PRÉSENT numéro commence avec parsemés ici et là, des pistes, des idées, des poèmes, comme des points de départ, des actes et actions à mener, à aimer.
Comme pour toute action nouvelle tentant de sortir la poésie de son ghetto, il n’est pas possible de prévoir ce qu’il en adviendra, en attendant je vous souhaite BONNE LECTURE.

LA France A  UNE CHANCE ÉNORME D’AVOIR ENCORE DES POÈTES QUI ÉCRIVENT.

 

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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 08:00
Jean-Pierre Lesieur : « 2013, Poésie »

L’époque est à la succession des journées de ceci et de journées de cela… Ce qui tue l’idée même de célébration ! Jean-Pierre Lesieur, lui, a décidé de décréter l’année 2013 année de la poésie. Et il a bien fait ; dans les deux sens de l’expression : on prend la poésie au sérieux et il a écrit et mis en ligne quotidiennement pendant cette année une réflexion sur la poésie… Et en 2014, il réunit ce qu’il a écrit en un volume qu’il a fabriqué lui-même, comme il fabrique sa revue Comme en Poésie, c’est-à-dire avec les moyens du bord… Alors que la poésie n’intéresse pas grand monde ! Chapeau l’artiste ! Même si on peut le trouver anachronique : c’est qu’il ne joue pas contre la montre, c’est qu’il ne joue pas en respectant les codes du temps…
Jean-Pierre Lesieur réussit le tour de force de ne pas se prendre au sérieux tout en parlant sérieusement de la poésie. Lucidité et humour sont les deux mots qui viennent spontanément à l’esprit de qui le lit. Les formes qu’il utilise sont multiples : informations, interrogations, parodies diverses, jeux de mots … que traversent les mœurs actuelles du petit monde poétique (compte d’auteur, nombrilisme, recherche absconse, salons où paraître, indifférence généralisée des poètes à l’égard de leurs semblables…). La lucidité n’est pas absente de ces constats : « Il se décida à écrire comme tout le monde et enfin il eut deux lecteurs » affirme-t-il, non sans raison, d’un poète ! Une lucidité qui rappelle la misère de la poésie : « On ne rémunère pas la poésie écrite. L’écriture d’une chanson rémunérée, le compositeur de musique rémunéré, le sculpteur, le peintre, et tant d’autres rémunérés. » Eh oui… Mais cette lucidité ne va pas sans auto-dérision et c’est là que Lesieur est au meilleur de sa forme : « Mécanicien de la poésie, il était chargé de mettre de l’huile dans les rouages des poèmes. Cela tombait bien il s’appelait Lesieur et il avait la matière première à portée de main. Il ouvrit un garage aux poèmes dans lequel les burettes de mots fonctionnaient à plein régime, les jours de manque. » Le lecteur reconnaîtra dans cette pensée du 148ème jour le portrait de Jean-Pierre Lesieur…
Je suis heureux d’avoir lu ces aphorismes et autres billevesées qui ont agité les neurones de Jean-Pierre Lesieur : c’est que j’ai toujours refusé de m’inscrire à Facebook : je me méfie, comme de la peste, de ces réseaux qui n’ont de sociaux que l’appellation (même pas contrôlée). Oui à fesses-couilles, non à facebook : c’est ça, la poésie aujourd’hui… En attendant, il faut lire Lesieur car « la poésie , c’est une affaire de modestie ».

Lucien wasselin

(Jean-Pierre Lesieur. « 2013, Poésie ». Comme en Poésie éditeur, 188 pages, 12 €. Commande chez l’auteur : 2149 avenue du tour du lac. 40150 Hossegor.)

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